Un festival itinérant et en mutation constante, sur Marseille, Nice, Digne-les-Bains, Avignon, Aix-en-Provence, Saint-Mitre-les-Remparts, Port-de-Bouc, Grans et Niolon [le Rove] et Six-Fours-les-Plages.
UN FESTIVAL À LA FOIS POPULAIRE, SAVANT ET SOLIDAIRE
4 500 spectateurs, 50 artistes, 23 dates, 30 activités, 12 lieux et 11 partenaires.
Une programmation qui vise toujours l’excellence avec des têtes d’affiche venues de Séville ou de Madrid et qui proposent un flamenco brillant, actuel et ouvert aux quatre vents : Andrés Marín, Antonio Molina el Choro, Cristina Hall, Clément Vieux, Laura Santamaría, Miguel el Rubio, Antonio Lizana, Juan Fernández, Susana Casas ou La Repompa.
Une vitrine pour les artistes locaux que nous voulons mettre en valeur : les musiciens de la communauté gitane, Luis de la Carrasca ou encore Céline Daussan.
Une opportunité pour les jeunes talents qui veulent se lancer dans l’aventure artistique du flamenco.
La transmission d’une des cultures les plus fortes et ancestrales de notre Méditerranée par le biais de conférences, expos, projections de documentaires, stages de formation ou spectacles traditionnels.
Une occasion pour aller à la rencontre de nouveaux publics et pouvoir mettre notre passion et nos compétences au service des plus démunis et des exclus de la société : les personnes en situation de handicap, les précaires, les isolées, les réfugiés ou encore les malades ou les seniors…
ENERGIES DE MÉDITERRANÉE !
La Méditerranée, en tant que région partagée par diverses cultures, offre un contexte géographique et historique propice à la création de ponts entre le passé et le présent, entre différentes communautés. Parmi ce bouillonnement de concepts, d’art de vivre, d’esthétiques et de créations contrastées, le flamenco est, sans aucun doute, la forme artistique la plus aboutie. Fruit des lamentations des gitans, des juifs, des arabes et des africains exclus de la société catholique intégriste de la Basse Andalousie du XVIème siècle, il est devenu au fil du temps, un cri de résistance politique, reconnu patrimoine immatériel de l’humanité à dimension universelle. Son histoire, ses rythmes passionnés et sa poésie ont servi d’exutoire pour un peuple soumis qui transmettait ainsi ses expériences et ses sentiments les plus profonds.
Notre festival, fort de cette culture qu’il considère comme une lumière de paix, a décidé cette année de partager ces valeurs auprès des femmes réfugiées ou en détresse sociale qui vivent au cœur de notre Ville-Monde : Marseille.
En transcendant les barrières culturelles et temporelles, nous allons tisser un lien entre les époques et les sociétés. Ces femmes admirables, vont pouvoir exprimer leurs émotions et raconter leur histoire, à travers la gestuelle, le rythme et l’énergie du flamenco dans un processus créatif qui célèbrera leur diversité, leur authenticité et leur force.
Ce prisme de la dignité et de l’affirmation de soi des plus fragiles de notre système, sera pour le public, une occasion d’être sensibilisé à cette réalité. Sans misérabilisme, et en toute fraternité, nous partagerons des émotions universelles et des valeurs positives. Une manière toute simple de regarder ensemble dans la même direction et avec le même espoir.
Cet espace d’émancipation et de valorisation de nos héroïnes des temps moderne, sera donc la toile de fond de toute notre édition. Et Marseille sera à cette occasion, et encore une fois, la Cité Méditerranéenne exemple de mixité sociale et culturelle, exemple de paix et de bon vivre ensemble, exemple d’énergie et de créativité.
« Nous avons besoin de retrouver passion et enthousiasme ! de redécouvrir le goût de l’engagement pour la fraternité, d’oser encore le risque de l’amour dans les familles et envers les plus faibles, et de retrouver une grâce qui transforme et rend belle la vie ». « Laissons-nous brûler par les questions d’aujourd’hui, par les défis de la Méditerranée, par le cri des pauvres, par les « saintes utopies » de fraternité et de paix qui attendent d’être réalisées ».
Le Pape François, lors de sa visite à Marseille
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