MARYS’ A MINUIT

Production TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Création au TnBA du 23 janvier au 9 février 2018

DISTRIBUTION

Avec Martine Thinières
Texte
Serge Valletti
Mise en scène Catherine Marnas
Son Madame Miniature
Scénographie Carlos Calvo

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PRESENTATION

Marys’ à minuit – Dès 14 ans – Durée 1h

Dans Marys’ à minuit, Serge Valletti donne la parole à une femme en décalage avec la réalité qui l’entoure, une femme qui rêve sa vie plutôt qu’elle ne la vit. Un état qui la rend heureuse. Catherine Marnas reprend cette pièce qu’elle avait créée en 2001 avec la même comédienne, Martine Thinières, pour voir quelle place notre monde laisse encore à cette folie douce.

Tous les soirs, Maryse attend le sosie de Jean-Louis Maclaren qui lui faisait des « caresses suggestives », avec l’espoir fou qu’il vienne à nouveau la serrer dans ses bras. Alors, elle parle Maryse, se raconte, imagine, et les mots se bousculent, s’entrechoquent… Sa pensée vive, sans complaisance, dévoile une fantaisie que la solitude met à l’épreuve mais ne parvient pas à abîmer. Ça fait quinze ans qu’elle « vire à droite, à gauche » Maryse, qu’elle dit « ça ira, ça ira » parce que ça va toujours quand on a les mots pour le dire. Serge Valletti a l’oreille pour les mots de la rue, il s’intéresse aux gens simples, aux portraits décalés, non pour les caricaturer et les ridiculiser mais parce que leur langue, leur truculence, leur façon de rêver, de mettre le haut en bas, le nord au sud – et inversement – raconte le monde autrement. Car, comme dit Maryse, « la vie risque de passer et je n’y aurais vu que du feu ».

Production :
TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine

EXTRAIT

Extrait de Marys’ à minuit

À moins qu’il y ait des galets, ce qui arrive, c’est rare qu’on trouve des galets dans les chaussures, en général c’est plutôt dans les poches des vêtements. (…) C’est un souvenir. C’est ça. Comme les nénés. On le pose sur la cheminée, le galet, dans un pot, et quand il est rempli, on le vide. Ça ne sert plus à rien. Un pot plein de galets, on les jette, puisque le pot, soudain, on en a besoin pour mettre les fleurs que Jean-Louis Maclaren, il a apportées pour se faire pardonner de ne pas être venu une fois de plus. Ou alors on le lui casse sur la tête. En général c’est plutôt les fleurs. Sinon, par la fenêtre, ça risque de tuer. Même une décapotable, il ne vaut mieux pas.

MARTINE THINIÈRES

Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Martine Thinières joue au théâtre notamment sous la direction de : Didier Bezace, (L’École des femmes de Molière, Cour d’honneur du palais des Papes, Festival d’Avignon 2001) ; Gilles Rouvière (L’Impromptu de Versailles, Les Précieuses ridicules et Dom Juan de Molière) ; Philippe Adrien (reprise de Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac) ; Irina Dalle (Les Dessous du conte de fées, Le Chant du tournesol, et Soir de fête) ; Giorgio Barberio Corsetti (Le Château d’après Franz Kafka) ; Jean-Luc Lagarce (La Cagnotte d’Eugène Labiche) ; Eric Vigner (Le Jeune homme de Jean Audureau ; Anita Picchiarini (Electre de Hugo von Hofmannsthal et Baal de Brecht) ; Serge Sandor (Abus de mémoire) ; Alain Françon (La Remise de Roger Planchon) et Michel Cerda (Mademoiselle Rose de Federico Garcia Lorca). Elle collabore aux côtés de Catherine Marnas à plusieurs reprises : Vania de Tchekhov (1991), Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht (2006) et Lignes de faille de Nancy Huston (2014). En 2017, elle joue dans Le mythe d’Electre et des Atrides, mis en scène par Barbara Jung.

LE CALENDRIER 2018-2019

23 janvier au 9 février 2018 – Création au TnBA
Jeudi 4 avril 2019 – 19H – Spectacle Digne les Bains [Plus d’infos]